« Je me le demande bien ! » C’est la réaction spontanée d’un lobbyiste du numérique quand on l’interroge sur les dossiers que le nouveau gouvernement va pouvoir mettre sur la table. Il faut dire que le quinquennat qui vient de s’achever a laissé peu de répit aux acteurs : adaptation du cadre français au RGPD, loi fake news, loi Avia, loi séparatismes, transpositions des directives SMA et droit d’auteur… « Le numérique a été fortement investi, j’ai peur que…
Changements RH en vue et serpent de mer de la gouvernance du numérique
« Deux postes stratégiques » vont être renouvelés, pointe un bon connaisseur du secteur : « Ils ont la vision d’ensemble sur la souveraineté numérique : quelle offre faut-il pour y parvenir ? » En l’occurrence, il s’agit du patron de l’Anssi Guillaume Poupard, qui doit quitter l’agence cet été, et de Mathieu Weill, le chef du service de l’économie numérique de la DGE, un service clé pour le secteur. Arrivé en mai 2017, ce dernier devra partir d’ici à mai 2023, car il n’est pas autorisé à rester plus de deux fois trois ans.
Autre poste important, en particulier pour les acteurs du cloud, la Dinum. Nadi Bou Hanna est parti en laissant la place vacante en janvier, son adjoint assurant l’intérim.
Par ailleurs, comme pour chaque nouveau quinquennat, se posera la question de la configuration de la gouvernance. Le choix d’un secrétaire d’État au Numérique rattaché au Premier ministre a fait long feu sous le précédent, et il a fini de nouveau rattaché à Bercy.