Parent pauvre des débats de la campagne présidentielle, le numérique est pourtant désormais un passage obligé des candidats. Assurer la sécurité des données, faire émerger des entreprises françaises et européennes : le renforcement de la souveraineté en la matière semble faire l’unanimité dans les programmes.
Mais les moyens et les niveaux d’action pertinents sont loin de mettre tout le monde d’accord. Les candidats doivent aussi composer avec une série de textes déjà sur la table des colégislateurs européens, comme celui…
À côté des thèmes, la gouvernance est aussi abordée
Et elle met d’accord le PS et LR. Pour « affirmer le numérique comme une politique transversale », selon Catherine Morin-Desailly, il faudra un ministère consacré au sujet. LR veut aussi une école nationale du numérique, sur le modèle de l’ISP (ex-ENA), censée améliorer les compétences d’une administration qui peine parfois à prendre le pas de la transformation numérique.
Inauguré avec le premier gouvernement de ce quinquennat, le secrétariat d’État au Numérique rattaché au Premier ministre a fait long feu. Suite au remaniement d’octobre 2018, il s’est retrouvé rattaché à deux ministères, Bercy et Action et Comptes publics puis Bercy et Cohésion des territoires.