Il est des choses qui ne changent pas d’un mandat à l’autre. Dans le discours-programme qu’elle a prononcé le 18 juillet, Ursula von der Leyen a accompli les figures imposées en pareille circonstance : elle a invoqué une figure tutélaire de la construction européenne (Simone Veil il y a cinq ans, Jacques Delors cette fois-ci), annoncé de multiples chantiers, sans grandes surprises néanmoins, et clos son allocution par un « Vive l’Europe » de bon aloi.
Trois heures après son…