« Ce sont les mêmes services, la même qualité et le même reporting que pour nos autres clients », expose Pascal Tallon. Son cabinet de lobbying, Boury, Tallon & Associés, accompagne dix-sept clients en « pro bono » , dont certains depuis vingt ans. Ses consultants offrent ce qu’ils savent faire : construire une stratégie d’affaires publiques, rédiger des argumentaires, aider à identifier des interlocuteurs, sensibiliser les pouvoirs publics à un problème méconnu, obtenir des subventions, former à la compréhension…
Le « pro bono », une pratique courante chez les avocats
Le « pro bono« est une pratique qui existe depuis longtemps chez les avocats, qui offrent du conseil juridique gratuit à des associations ou des ONG, ou même traitent gratuitement le dossier de personnes qui ne sont pas éligibles à l’aide juridictionnelle. « Ces affaires assurent un coup de publicité qui permet de rafler des dossiers lucratifs, note un représentant d’intérêts. Mais ce modèle n’est pas transposable aux affaires publiques, beaucoup moins médiatiques. »