En annonçant pour décembre une loi « sur la production d’énergie », le président de la République, Emmanuel Macron, a fait savoir un peu plus clairement encore à ses voisins européens que la France n’allait pas les attendre. Elle cherche une solution de remplacement à l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) qui ne s’appuie pas sur les négociations en cours autour de la réforme du marché européen de l’électricité. Leur issue apparaît trop incertaine pour s’assurer que le coût…
Le dilemme français face aux négociations bruxelloises
« Idéalement un texte européen existe, sinon on fera notre propre mécanisme », résume une source gouvernementale. Paris espère encore obtenir gain de cause dans les négociations qui l’opposent principalement à Berlin. La France espère en effet pouvoir appliquer des contrats pour différence (CFD), à prix garanti par l’État, sur ses centrales nucléaires existantes, ce que l’Allemagne refuse catégoriquement (relire notre article). En conséquence de quoi, l’exécutif français menace d’agir en solo (relire notre brève).