Faire du rail un vivier d’emplois, améliorer les services aux usagers, mettre en compétition les monopoles historiques avec d’autres entreprises, éviter la concurrence déloyale… Sur le papier, les objectifs affichés de la réforme ferroviaire européenne sont ambitieux. À moins qu’ils ne soient qu’une vitrine…
« Tous ces bénéfices ne sauraient se réaliser si l’actuel cadre réglementaire restait inchangé », préviennent les opérateurs du fret regroupés au sein de l’Erfa, lobby bruxellois favorable à l’ouverture à la concurrence.
« L’UE et les États ont…
Les négociations à venir
Les aspects plus techniques de la réforme, consacrés à l'agence ferroviaire européenne et l'interopérabilité, feront l'objet de négociations tripartites entre la Commission européenne, les États et les eurodéputés cet automne. Une première réunion informelle aura lieu la semaine du 8 septembre.
Les députés européens tiennent à traiter le pilier technique dans son ensemble. De son côté, l'Italie est tentée de le scinder en deux morceaux, en isolant les enjeux de sécurité et de sûreté, ce qui pourrait compliquer les négociations.
Les aspects plus controversés de la réforme, liés à la mise en concurrence et la gouvernance du rail, seront à l'agenda du Conseil des ministres des Transports le 8 octobre.