Le dernier Conseil européen aurait pu être un sommet d’ennui. Les délégations sont arrivées à Bruxelles le 29 juin avec des conclusions déjà consensuelles – ou presque – sur la plupart des sujets à l’ordre du jour, laissant a priori peu de place aux esclandres. Mais le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et son alter ego polonais Mateusz Morawiecki, coutumiers des coups d’éclat, en ont décidé autrement.
Après un rapide tour de table sur l’Ukraine, la défense et la sécurité,…