Pour Mario Draghi, l’Europe a encore un coup à jouer en e-santé… moyennant quelques milliards d’euros

L’ancien président italien de la Banque centrale européenne (BCE) a remis le 9 septembre à la présidente de la Commission européenne son très attendu rapport sur la compétitivité européenne. En matière de e-santé, ses recommandations puisent pourtant dans les recettes de la précédente mandature, qui doivent désormais être mises en œuvre. Mario Draghi mise sur l’intelligence artificielle, le partage des données de santé, le cloud et les start-up. De quoi nourrir les lettres de mission des futurs commissaires européens, présentées dans la semaine.

10 septembre 2024 à 8h00

E-santé

Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, présente son rapport sur la compétitivité de l’Europe lors d’une conférence de presse à Bruxelles le 09/09/2024. — © Wiktor Dabkowski/ZUMA Press Wire/SIPA

par Agnès Faure, Léo Lictevout, Anne-Laure Mercier

S’adapter ou mourir. C’est en substance le défi qui attend l’Europe, selon Mario Draghi qui dresse un état des lieux alarmiste dans son rapport remis le 9 septembre. En santé, il attribue le décrochage européen à trois facteurs : des investissements publics dans la R&D fragmentés et insuffisants au niveau privé, un cadre réglementaire trop contraignant et l’émergence complexe d’un espace européen des données de santé (EEDS). Pour ce qui est du secteur de la technologie, il se dit qu’il…

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