Adèle Cordonnier

Alors que s’achève la préparation du troisième plan national d’adaptation au changement climatique, les acteurs du secteur des transports se sont emparés de ce sujet, avec plus ou moins d’ambition. Si les diagnostics sont faits, que ce soit par les autorités organisatrices de la mobilité ou les opérateurs, tous ne sont pas au même stade de mise en action.

Les Régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand-Est se sont lancées dans une expérimentation visant à se voir transférer la compétence de certaines routes du réseau national. Entre abandon temporaire du projet, négociations au ralenti et écotaxe qui froisse l’économie locale, les cadences diffèrent.

Après ses échecs à l’élection présidentielle et aux législatives de 2022, le parti d’Éric Zemmour mise sur l’échéance des européennes de juin 2024 pour faire entendre ses ambitions.

En quête de respectabilité, les députés Rassemblement national cherchent depuis un an à montrer qu’ils pèsent sur le travail parlementaire. Peu investis en commission, ils privilégient souvent des combats gagnés d’avance. Douze mois de travaux parlementaires n’ont pas entraîné d’inflexions idéologiques notables du parti d’extrême droite.

Le 6 juillet prochain, les quelque 1 100 délégués de l’organisation patronale éliront le successeur de Geoffroy Roux de Bézieux. Plus que sur les programmes, c’est sur la personnalité des deux candidats, Patrick Martin et Dominique Carlac’h, que se jouera l’élection. Ainsi que sur la volonté des différentes fédérations de soutenir le futur vainqueur pour s’assurer des places de choix dans les instances du Medef.

Présenté le 16 mai en Conseil des ministres, le texte n’a pas connu de modifications de fond par rapport à l’avant-projet, que Contexte avait publié. Mais la séquence de communication des ministres Bruno Le Maire, Roland Lescure et Christophe Béchu a permis de clarifier certaines mesures. Passage en revue des points saillants.