Le président sortant a refusé d’abattre toutes ses cartes, durant la campagne. Les transports n’ont été abordés que très vaguement ou sous le prisme des voitures électriques et des prix des carburants. Pourtant, nombreux sont les sujets inflammables. Ils impliquent des arbitrages financiers à plusieurs milliards d’euros ou nécessitent des évolutions drastiques pour pouvoir espérer respecter les engagements climatiques. Le président Emmanuel Macron réélu le 24 avril va devoir y faire face.
Des besoins d’investissements sans précédent
La question du…
De nouvelles têtes à choisir
Le président de la République devra aussi très vite procéder à une nomination sensible : celle du nouveau président de l’Autorité de régulation des transports. Le mandat de Bernard Roman s’achève en juillet et il ne peut pas être renouvelé. D’autres nominations ou reconfirmations présidentielles délicates jalonneront le quinquennat : le mandat de Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF s’achève fin 2023, celui de Catherine Guillouard à la RATP en 2024, tout comme celui d’Augustin de Romanet à Aéroports de Paris.