« Nous avons été le paillasson du mécontentement du secteur aérien », lance Matt Marcha, l'un des 150 citoyens, qui a assisté à la réunion (en visioconférence) du 16 septembre. Rassemblant des acteurs du secteur aérien, des représentants des collectivités locales et quelques organisations travaillant sur les enjeux climatiques, cet atelier organisé par l’administration, et qui a duré 3 h 30, visait à enrichir l’étude d’impact réalisée par la direction générale de l’aviation civile (DGAC) sur les propositions de la…
Les propositions de la Convention citoyenne pour le climat sur l'aérien
- Adopter une écocontribution kilométrique renforcée (taxe de 30 euros pour les vols de moins de 2 000 km et 60 pour les plus de 2 000 km, en classe économique et respectivement 180 euros et 400 euros en classe affaires)
- Organiser progressivement la fin du trafic aérien sur les vols intérieurs d’ici 2025, uniquement sur les lignes où il existe une solution alternative bas carbone satisfaisante en prix et en temps (sur un trajet de moins de 4 heures)
- Interdire la construction de nouveaux aéroports et l’extension des aéroports existants
- Taxer davantage le carburant pour l’aviation de loisir
- Promouvoir l’idée d’une écocontribution européenne
- Garantir que l’ensemble des émissions qui ne pourraient être éliminées soient intégralement compensées par des puits de carbone
- Soutenir, à moyen terme, la R&D dans le développement d’une filière biocarburants pour les avions
- Interdire les avions publicitaires