L’aéronef du futur sera français. C'est du moins l'ambition de l’exécutif, qui a dévoilé le 9 juin ses mesures pour sauver l’industrie aéronautique française , menacée de crash par la crise économique et sanitaire, et préparer l’avenir.
« Nous nous fixons un objectif très concret et très ambitieux : parvenir à un avion neutre en carbone en 2 035 au lieu de 2 050 », a déclaré le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, lors de la présentation de ce…
Un plan pour sauver la filière
Le montant total des aides au secteur aéronautique s’élève à 15 milliards d’euros, selon les calculs du gouvernement, qui intègre dans ce montant les sept milliards d’euros de prêts divers déjà accordés à Air France France. Cette somme inclut aussi les mesures de chômage partiel, en vigueur depuis le mois de mars. Deux fonds, conçus un peu sur le même modèle que ceux destinés au secteur de l'automobile, vont par ailleurs voir le jour : l'un, doté dans un premier temps de 500 millions d'euros, doit favoriser le développement et les consolidations d'entreprises de la filière et un autre, de 300 millions d'euros, servant à « accompagner les entreprises et fournisseurs et sous-traitants de la filière dans leurs transformations et leur montée en gamme », selon le dossier de presse distribué par Bercy. Ces instruments s'ajoute à l'enveloppe de 1,5 milliard d'euros qui doit accélérer la conception de l'avion « vert ».
