"Digital railways", "fabs", "co-construction", "écosystème", "scalibility"..., la SNCF a sorti son plus beau jargon, le 10 février, pour présenter son "programme digital ", comprendre "numérique". À raison de 150 millions d’euros par an pendant trois ans, ce plan vise à développer les outils numériques utiles à l’opérateur de transports pour mieux informer les usagers, améliorer la qualité de service, ou encore vendre ses données.
Parmi ces outils : le développement de l'accès à Internet dans les trains via la 3G…
"Main tendue aux opérateurs mobiles et à l'Arcep"
Pour atteindre son objectif de déploiement d'Internet dans tous les trains d'ici fin 2016, via la 3G et la 4G, Guillaume Pepy a annoncé "une main tendue aux opérateurs mobiles et à l'Arcep", à qui il promet l’accès aux infrastructures pour installer leurs antennes. L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes a annoncé, le 10 février, la signature avec la SNCF d'"une déclaration commune d'intention visant à conjuguer leurs efforts concernant la couverture et la qualité des services mobiles dans les trains".