Agrippé à son pupitre et le nez sur ses notes, comme saisi par l’ampleur de ses responsabilités soudaines, Pierre Hurmic apparaît le 3 juillet dans ses nouveaux atours, ceux d’un maire de Bordeaux gestionnaire : « Je veux rassurer les acteurs économiques locaux, que je sais inquiets : nous n’allons pas renverser la table, nous allons la réparer », déclare-t-il lors du conseil inaugural de son mandat.
Ce jour-là, l’opposant de toujours s’efforce de conjurer les craintes que sa victoire…