Contrôle aérien : la révolution qui fait pschitt

Les Vingt-Sept ont fini par dire oui à la réforme du Ciel unique européen, mettant un point final à une saga qui dure depuis plus de dix ans. Conseil, Parlement et Commission reconnaissent en aparté que cette réforme s’apparente à un coup d’épée dans l’eau. La France a veillé avec succès à ce qu’elle ne l’oblige pas à réorganiser la DGAC.

25 mars 2024 à 8h00

Transports

Équipe de contrôle de la circulation aérienne travaillant dans une tour d’aéroport moderne — Gorodenkoff/iStock

par Isabelle Smets

On allait voir ce qu’on allait voir. La réforme de la gestion du trafic aérien en Europe, lancée par la Commission en 2013 avec la révision du règlement sur le Ciel unique européen, promettait, à coups de recettes très libérales, un contrôle aérien de meilleure qualité, à moindre coût, favorisant des itinéraires plus courts, résorbant les retards. Mais après plus de dix ans de négociation, psychodrames et blocages en tous genres, les ambassadeurs des Vingt-Sept (Coreper) ont donné leur aval…

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