Dans la lignée du rapport Larosière, Bruxelles propose une supervision sur deux niveaux. La Banque centrale européenne et les banques centrales des 27 seront chargées de la prévention des risques systémiques – ou surveillance « macro-prudentielle » - , tandis que les superviseurs nationaux, adossés aux institutions européennes renforcées pour l’occasion, surveilleront les institutions financières particulières, relevant de la surveillance « micro-prudentielle ».
La BCE aux commandes de la surveillance macro-prudentielle
Le Conseil européen du risque systémique (CERS) devrait prévenir…
CONTEXTE :
La crise financière a souligné l’importance d’améliorer les institutions européennes de supervision financière, qui sont majoritairement contrôlées par les autorités nationales bien que le secteur soit de plus en plus engagé dans des activités transfrontalières.
Selon les chiffres de la Commission européenne, plus de 8000 banques sont enregistrées en Europe, mais deux tiers de leurs actifs sont dispersés dans plus de 40 institutions multinationales.
La Commission européenne a créé en octobre 2009 un groupe de haut-niveau afin de réfléchir sur la supervision financière. Placé sous la direction de Jacques de Larosière, ancien directeur du FMI, le groupe de travail a présenté son rapport en février dernier (EurActiv.fr 27/02/2009) .