Il y a un an encore, lors de son discours sur l'état de l'Union, le président luxembourgeois de la Commission européenne n'hésitait pas à pointer, exemples concrets à l'appui, le manque de solidarité entre États. Offensif, il s'élevait aussi contre les capitales, qui bloquaient les négociations pour se dédouaner de leurs responsabilités.
Un peu plus de 12 mois plus tard, le 14 septembre 2016, les parlementaires européens réunis en séance plénière à Strasbourg ont écouté un autre Jean-Claude Juncker.
Le…