Tic, tac, tic, tac. Le compte à rebours final avant le sommet anniversaire du traité de Rome de 1957 est lancé. Le 25 mars, les Vingt-Sept se retrouveront dans la capitale italienne pour célébrer l’unité européenne. Depuis le vote du Brexit, en juin 2016, il s’agit aussi de donner une nouvelle direction à l’UE.
Cinq scénarios
Mais face aux divergences de vues persistantes entre les États – malgré les rencontres de Bratislava en septembre et La Valette en février –…
Les cinq scénarios du livre blanc sur l’avenir de l’UE
- Le statu quo
C’est le scénario le plus simple à mettre en œuvre puisqu’il s’agit de poursuivre ce qui a été initié depuis 2014 avec l’arrivée de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne : installation d’un marché unique du numérique, union de l’énergie, union des marchés de capitaux et meilleure coopération en matière de défense.
Pas d’intégration plus poussée autour de la zone euro.
-
Le marché unique avant tout
L’UE se recentre autour du libre-échange entre ses États, accepte que la liberté de circulation des personnes soit limitée et abandonne toute idée de politique commune en matière migratoire ou d’asile. La zone euro continue de vivre avec ses défauts actuels.
-
Coalition de bonnes volontés
Chaque pays décide s’il souhaite ou non aller plus loin dans l’intégration en fonction des sujets (défense, migration, échanges commerciaux, etc.). Les autres restent au stade du « statu quo ».
-
Faire moins, mais mieux
Les Européens décident d’un nombre restreint de priorités pour les années à venir et focalisent ensuite toute leur énergie dessus.
-
Faire plus, tous ensemble
L’option fédéraliste, avec tous les États qui décident d’avancer de façon commune en mettant en commun les compétences et les moyens nécessaires à une action politique européenne autonome.