Crise financière
Les 15 pays de l’Eurogroupe vont tenter de faire accepter par la totalité des États membres les principes arrêtés lors du Sommet exceptionnel de dimanche dernier ( EurActiv.fr 13/10/08 ). Recapitalisation des banques, garantie des prêts interbancaires, souplesse dans l’application des règles de concurrence… Ils devraient également se mettre d’accord sur un renforcement de la supervision du secteur bancaire.
Parmi les nouveautés, les 27 pourraient adopter un mécanisme d’alerte précoce, qui permettrait une meilleure coordination de l’information entre…
Et le PS s’est abstenu...
Nous ne nous opposerons pas au plan de sauvetage des banques, avait indiqué le Parti socialiste, après le sommet extraordinaire de l’eurogroupe du 12 octobre. Les socialistes se sont pourtant abstenus lors du vote à l’Assemblée nationale, mardi 14 octobre. Le plan de sauvetage des banques a donc été adopté par 224 voix pour et 23 contre.
"Il ne faut pas donner l’impression, en approuvant une mesure technique, de soutenir un système qui amplifie la crise", a déclaré l’ancien premier ministre Laurent Fabius, qui avait pourtant indiqué le 2 octobre qu’il fallait miser sur l’Europe pour sortir de la crise. Le texte "ne résoud qu’une partie des problèmes", a précisé de son côté le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
Mais au sein du parti, cette décision n’a pas fait l’unanimité. La direction du parti n’a pas réussi à convaincre ses troupes de privilégier l’union nationale dans la crise. "Je regrette que nous n’assumions pas totalement notre responsabilité de parti d’opposition mais qui doit gouverner. Il manque des hommes d’État aujourd’hui au Parti socialiste", a dénoncé Manuel Valls.