Depuis son arrivée à la Commission européenne comme négociateur pour le Brexit, l’exécutif européen a mis les petits plats dans les grands pour Michel Barnier.
« C’est une sorte de super commissaire », affirme un fonctionnaire.
Depuis le début de l’année 2017, le Français s’est entouré d’une soixantaine de fonctionnaires européens – de facto son cabinet. Ils ont été regroupés dans une aile du 5e étage du Berlaymont.
Cette équipe est là pour coordonner et centraliser le travail de la…
Préparer l’après-2019
Seul outil qui échappe au contrôle de Michel Barnier, le « groupe pour la préparation du Brexit », chapeauté par le Belge Pascal Leardini – un directeur du secrétariat général, dont il dépend toujours.
Mis en place à l’automne 2017, ce cercle de juristes et d’économistes doit préparer l’après-mars 2019, quand le Royaume-Uni deviendra un état tiers.
« Il s’agit d’anticiper les conséquences du Brexit… travailler sur un accord, tout comme sur un “no-deal” implique des préparations sur beaucoup de points », indique un fonctionnaire proche du travail en cours de ce groupe.