Mercredi 3 juillet, dans l’après-midi. Nous sommes le lendemain du conclave marathon européen qui a permis de nommer Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne. Dans les couloirs du Parlement de Strasbourg, certains députés râlent sec. Ils sont furieux que les 28 chefs d’État aient ignoré le principe des Spitzenkandidaten.
Depuis 2014, chaque parti politique européen désigne une tête de liste en amont des élections, qui devient son prétendant pour la présidence de la Commission. Avant…