« Citoyens, élus et institutions, organisations à but lucratif ou non lucratif : le Gouvernement souhaite que le plus grand nombre participe et organise des débats », annonce le site du grand débat national. De leur côté, les cabinets d’affaires publiques sont chargés d’accompagner leurs clients et de leur faire des recommandations en adéquation avec l’agenda politique du moment. Faut-il saisir cette occasion de s’exprimer sur des thématiques si vastes qu’elles touchent plus ou moins chaque entreprise et chaque ONG…
Du côté des fédérations et des entreprises, les mêmes interrogations
Les secteurs directement concernés par le Grand débat - soit que des questions touchent à leur coeur d’activité (par exemple la transition énergétique) soit que l’agenda de textes dédiés soit bousculé (comme la loi Mobilités) - se posent également la question de leur participation.
Le ministère des Transports a même organisé une “réunion de mobilisation de l’écosystème transports” avec une vingtaine d'organisations afin de les inciter à participer au débat. Un appel du pied qui intervient après des mois de consultation pour bâtir le projet de loi LOM (lire l’article de Contexte Transports).