Urgence grecque, chantage britannique, crise des réfugiés. Les dossiers brûlants s’amoncellent, reléguant la zone euro, convalescente et sans pilote, en queue des priorités.
Dévoilée le 22 juin , la « vision commune » de Jean-Claude Juncker ne déclenche pas d’enthousiasme spontané. Le plan a « le mérite d’exister », commente sobrement l’eurodéputée socialiste Pervenche Berès.
Il est « intéressant », tente poliment un diplomate français. Très vite, on comprend qu’il sera balayé d’un revers de main par les Vingt-Huit. Les…