En résumé, les lobbyistes n’ont pas vraiment apprécié les propositions du pré-rapport du député Waserman « en faveur d’un lobbying plus responsable et plus transparent ». Le vice-président Modem de l’Assemblée nationale chargé des représentants d’intérêts avait rendu son travail le 28 janvier, et sollicité largement l'avis des parties prenantes sur ses préconisations. L’Association française des conseils en lobbying (AFCL) a pris son temps pour rédiger sa position (que Contexte publie ci-dessous), finalisée le 10 mars, après de nombreuses réunions.…
L’Association française des conseils en lobbying et affaires publiques
Présidée par Nicolas Bouvier (associé chez Brunswick), l’association fondée en 1991 rassemble des dirigeants et employés senior de la plupart des cabinets d’affaires publiques parisiens. Une autre association, l’Apap (Association des professionnels des affaires publiques) regroupe les lobbyistes « in house », c’est-à-dire employés au sein d’entreprises ou de fédérations. Initialement, les deux associations devaient rendre une position commune, mais le renouvellement des instances de l’Apap a retardé la coopération. Finalement, le bureau de l’AFCL, en accord avec le comité stratégique, soit une vingtaine de personnes en tout, a rédigé cet avis de son côté. L’Apap s’exprimera plus tard.