Une fois de plus, la Banque centrale européenne cristallise toutes les attentions. En rendant ses propositions sur l’union bancaire, mercredi 12 septembre, la Commission européenne donne à la Banque de Francfort un pouvoir considérable. Celui de superviser les 6000 banques de la zone euro. Jusqu’ici, le contrôle incombait aux régulateurs nationaux (les banques centrales), au détriment de la transparence.
« Les superviseurs nationaux ont toujours tendance à minimiser les problèmes sur leur territoire », observe Daniel Gros, directeur du think tank CEPS…