Le Conseil du numérique en santé (CNS) tenait le vendredi 18 juin sa 5ᵉ édition. Prévu dans la feuille de route du numérique en santé, il réunit tous les six mois l’ensemble des acteurs de la e-santé pour leur présenter un point d’étape et préciser les prochaines échéances. Ce dernier CNS était d’importance : il intervient dans la dernière ligne droite avant la création automatique pour tous les citoyens, en janvier 2022, de « Mon Espace santé », le nom…
Une autre voie que les marchés publics ?
Laura Létourneau, déléguée ministérielle au numérique en santé, a fait part des réflexions menées dans le cadre de l’initiative internationale « Pour un gouvernement ouvert » et à laquelle participe la France. Lors d’un atelier animé le 17 juin par la Direction interministérielle de la transformation publique (DTIP), « nous nous sommes demandé comment capitaliser sur toutes les initiatives citoyennes » ou « les services numériques innovants » ayant émergé durant la crise de Covid-19 et dans le cadre de l’ENS. Pour elle, le bénéfice est évident :
« Ces services ont permis de prendre le relais d’agents publics parfois sous l’eau. […] C’est aussi un dérisquage des projets : les agents publics n’ont pas le droit à l’erreur, nous ne pouvons pas nous permettre de lancer des projets que, par exemple, nous ne saurions pas gérer d’un point de vue RGPD. Des citoyens le tentent, in fine ça marche. Cela permet aussi de rétablir la confiance. »
Selon Laura Létourneau, « 80 % des besoins de ces initiatives » seraient couverts par « un tampon Mon Espace santé, store ou Ségur avec la labellisation. Sachant que nous sommes soumis au code des marchés publics, n’y a-t-il pas un autre cadre à imaginer ? » Ces réflexions ont abouti à « 15 actions » dont le sort sera connu lorsque la DTIP rendra publique sa feuille de route « Pour un gouvernement ouvert » fin septembre.