Face à la crise, le secteur bio structure son lobbying
Le concept de lobby bio tenait jusqu’ici du mythe. Mais en réponse à la crise, syndicats, industriels, coopératives et chambres d’agriculture ont resserré leurs liens, faisant converger leurs demandes et allant solliciter des cabinets de conseil. Exigeant 600 millions d’euros sur deux ans, cette alliance en a obtenu un tiers. Une victoire en demi-teinte qui encourage à structurer à moyen terme la représentation institutionnelle du bio.