Jouer à domicile n’accroît pas toujours les chances de succès. Exemple avec le groupe Transdev, qui transporte 3,5 milliards de passagers par an, fait rouler des bus à San Diego et des métros à Mumbaï, mais se voit parfois obligé de se retirer de certaines villes françaises, comme Valenciennes, en 2014.
« On perdait plusieurs millions par an », rappelle Laurence Broseta, directrice générale France de Transdev. Les collectivités peuvent demander de casser les prix… jusqu’à un certain point.
"Peu…
Transdev va mieux
Les efforts ont payé, pour le groupe français, qui affiche un bénéfice de 24 millions d’euros en 2014 et parvient à résorber sa dette d’un milliard d’euros. L'entreprise franchit une étape importante, après avoir enregistré un déficit de 130 millions d’euros en 2013. Malgré la perte d’un marché important à Boston début 2014, le groupe a renouvelé ses autres contrats aux Etats-Unis, ainsi que la quasi-totalité de son offre de transport interurbain en France.
Après avoir cédé beaucoup d’activités en Europe, le groupe parvient à tenir son rang en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède et en Finlande. Les bus, trams et cars génèrent 75% du chiffre d’affaires au niveau mondial, le rail 10%. Reste à se défaire de la SNCM, en déficit chronique depuis le début des années 2000, et dont la procédure de reprise est particulièrement corsée…