Son prédécesseur jurait ses grands dieux qu'on lui faisait un mauvais procès en lui accolant l'étiquette de libéral échevelé. « Ces accusations sont complètement infondées », s'est même défendu l'Estonien Siim Kallas à Berlin fin septembre.
S'il ne remet pas en cause l'héritage de son collègue, Maroš Šefčovič a entonné un refrain aux accents plus sociaux lors de son audition devant les parlementaires européens, le 30 septembre.
Ce social-démocrate, qui brigue le portefeuille des transports, semble tendre la main aux syndicats, promettant…
Quid du Lyon-Turin ?
Les eurodéputés écologistes de la commission Transport, (tels que l'Allemand Michael Cramer qui la préside, ou la Française Karima Delli, coordinatrice) s'émeuvent de voir l'UE couvrir 40% des coûts du Lyon-Turin, qu'ils qualifient de « grand projet inutile ».
Hors de question de toucher à « la liste des projets » qui « a été approuvée » par le Parlement européen et les États, a rétorqué Maros Sefcovic. En d'autres termes, le Lyon-Turin, aussi controversé soit-il, reste un projet prioritaire.