Aucun candidat n’a pris la peine de répondre au questionnaire, aucun ne sera présent à l’événement de ce jeudi 9 mars – le principal sur le thème du numérique. Pourtant, Loïc Rivière, le délégué général de Tech'In France, l’assure : "Je suis ravi."
Le collectif est composé de Cap digital, de la Fevad, de France digitale, de Renaissance numérique, du SNJV, du Syntec numérique, de Systematic et de Tech'In France. Des représentants des candidats seront présents, à l’exception de Marine…
Des parties du programme de François Fillon inspirées
Certaines propositions du programme du candidat LR sont tirées d’un rapport du Cercle d’outre-Manche : « Faire de la France une puissance numérique pour accélérer la croissance et l’emploi » daté de 2011. Cet organisme « rassemble des dirigeants français de groupes internationaux opérant au Royaume-Uni et en France ». Par exemple, la mesure suivante (p. 7 du livret numérique) est directement reprise : « Faire appel à une expertise externe permet d’introduire des transformations plus radicales et d’entreprendre des projets plus ambitieux que lorsque les projets sont menés exclusivement en interne. Aujourd’hui, les chiffres montrent que la numérisation des services publics permet leur amélioration tout en réduisant leur coût. Les entreprises spécialisées dans le secteur numérique savent mettre en place ces solutions qui sont à coût neutre pour la puissance publique et qui offrent des gains de productivité considérables tout en améliorant le service à l’usager. Il y a dans ce domaine un savoir-faire français : parmi les cinq leaders mondiaux du secteur (IBM, Hewlett-Packard, Capgemini, Atos et Fujitsu), deux entreprises sont françaises (Capgemini et Atos). »
Arnaud Vaissié, qui a co-dirigé l’étude, est un proche du candidat. Pierre-Yves Cros, de Capgemini, l’a aussi co-dirigée.