La Commission a fait les comptes : dix-sept très grandes plateformes et deux très grands moteurs de recherche sont utilisés par plus de 45 millions d’Européens chaque mois. Dans quatre mois, à partir du 25 août, ils devront respecter des obligations dans leur organisation et leur traitement des contenus, sous l’œil aiguisé de l’exécutif européen.
La liste inclut des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Twitter et YouTube), des places de marché (AliExpress, Amazon et Zalando), des boutiques…
Que doivent-elles faire ?
Les obligations des très grandes plateformes incluent une plus grande transparence (y compris en matière de publicité et de recommandations), la fournitures de flux « sans algorithmes » et, surtout, un plan annuel de réduction des risques qu’elles posent pour la société. Cela inclut la désinformation, la protection de l’enfance et la santé publique. Les très grandes plateformes doivent également se soumettre à un mécanisme de réponse aux crises, comme celle du Covid. Elles sont directement supervisées par la Commission européenne. Les plateformes qui ne respecteraient pas leurs obligations risquent une amende allant jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires mondial, voire un blocage dans l’UE en tout dernier recours.