C'est un gouvernement passablement affaibli qui prend les rennes du Conseil de l'Union, mercredi 1er juillet. L'équipe gouvernementale du Premier ministre Xavier Bettel se remet à peine d'une cuisante défaite électorale, suite au référendum du 6 juin dernier perdu par la coalition au pouvoir. Une illustration du décalage croissant entre les préoccupations des Luxembourgeois et les politiques menées par l'actuel gouvernement, selon des observateurs de la vie politique locale.
Tout avait pourtant bien commencé : en 2013, à la surprise…
Who’s who
Au sein du gouvernement luxembourgeois, deux ministres-clé prendront en charge la Présidence du Conseil. Tout d’abord, Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères et européennes, qui s’occupera des dossiers politiques. En poste depuis 2004, il est le doyen du Conseil Affaires étrangères. Les relations avec le Parlement européen (et donc les négociations en trilogue) seront quant à elles assurées par Nicolas Schmit, ministre du Travail et de l'Emploi et ancien représentant permanent du Luxembourg auprès de l'UE (1998-2004).