«Briser le cercle vicieux». Ce titre, sans appel, est celui du dernier rapport rédigé par la Commission indépendante sur la Turquie (CIT), rendu public mercredi 9 septembre à Paris. Après un premier texte, en 2004, centré sur l’enthousiasme suscité par l’adhésion turque à l’Union européenne, ce deuxième rapport «fait le point sur la dégradation de la situation et ses conséquences», a expliqué l’ancien premier ministre et membre de la Commission, Michel Rocard, lors d’une conférence à l’Institut français des relations…
UN NOUVEL INSTITUT VEUT RAPPROCHER LA FRANCE ET LA TURQUIE
Des personnalités françaises et turques ont lancé, lundi 7 septembre à Paris, une nouvelle structure œuvrant pour le resserrement des relations franco-turques, l’Institut du Bosphore. Initié par la Tusiad, organisation regroupant des entreprises de l’industrie et des services, l’Institut compte notamment des personnalités universitaires (Gilles Veinstein, Collège de France), industrielles (Henri de Castries, Axa) et politiques (Pierre Moscovici, Michel Rocard) dans son comité scientifique.
Lors de la conférence de presse de lancement, le président de l’Institut, Haluk Tukel, a laissé entendre qu’aucun député UMP n’avait répondu favorablement à ses demandes de parainage. «Il y en avait bien un qui était favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE, mais il est tenu au silence», a ironisé le chercheur Gilles Veinstein, en faisant allusion au secrétaire d’État d’État aux Affaires européennes Pierre Lellouche.
L’Institut organisera son premier débat à istanbul les 22 et 23 octobre, sur le thème : «Le renouveau des relations entre la Turquie et l’Union européenne».