«S’il n’y a pas d’accord entre la France et l’Allemagne, il ne se passe rien en Europe.» Pierre Lellouche a trouvé une formule qui fonctionne. Entre les célébrations de la chute du mur de Berlin et celle de la «journée d’amitié franco-allemande», le secrétaire d’État aux Affaires européennes a renouvelé, le 10 novembre, sa vision de la relation de la France avec son partenaire allemand, au cours d’un petit-déjeuner organisé au Quai d’Orsay.
«Lorsqu’il y a un accord [entre Paris…
LA FRANCE ET L’ALLEMAGNE NE DECIDERONT PAS SEULES DES NOMINATIONS, PREVIENT STOCKHOLM
Que ce soit pour le poste de président stable du Conseil européen, ou celui de ministre des Affaires étrangères de l’UE, Paris et Berlin défendront les mêmes candidats, a annoncé Nicolas Sarkozy à l’issue du sommet des 29 et 30 octobre (EurActiv.fr, 2/11/2009). Dans son édition du 10 novembre, le Timesrapporte que le premier ministre suédois Fredrik Reinfledt a laissé ouvertement entendre son exaspération à ce sujet. « Ce n’est pas à deux d’entre nous de nous dire ce que nous devons faire », aurait-il déclaré, selon le quotidien britannique.
Sur France Inter, le ministre des Affaires étrangère Bernard Kouchner a confirmé, mardi 10 novembre, que les nominations devraient avoir lieu lors d’un Conseil européen extraordinaire, qui serait convoqué la semaine du 16 novembre.