Ce devait être la vitrine du nucléaire français à l’international. Mais le projet devient un cas d’école européen révélateur de la difficile application des droits sociaux des travailleurs. Sur le chantier du réacteur nucléaire de l’EPR à Flamanville, on dénombre 200 entreprises, 3300 salariés et une trentaine de nationalités, majoritairement des Polonais, des Roumains et des Portugais. Un patchwork international qui pourrait être la traduction grandeur nature de la mobilité des travailleurs que la Commission européenne ne cesse d’appeler de…
Le sort peu enviable des travailleurs sur les chantiers européens
06 juillet 2011 à 20h46