Les quatre principaux candidats de la primaire de la gauche l’affirment : ils sont tous pro-européens. Vincent Peillon l’a martelé sur France 2, mardi 3 janvier, tout comme Arnaud Montebourg lors de sa conférence de presse le même jour.
Pourtant, les deux hommes symbolisent les deux visions de l’Union européenne qui cohabitent au sein du PS depuis des années. Les camps du oui et du non du référendum sur la Constitution européenne de 2005 sont toujours là.
"Eurosceptique bruyant"
Le…
Quid des petits candidats
L’écologiste François de Rugy mise sur une relance « franco-allemande » et prône la création d’un poste de « haut commissaire […] qui sera chargé d’engager avec l’Allemagne des discussions dans trois directions : la convergence de l’impôt sur les sociétés dans les deux Nations, la fusion progressive de l’ensemble des représentations diplomatiques de nos deux pays à l’étranger ». Il plaide aussi pour donner au Parlement européen le droit d’initiative législative.
La candidate PRG Sylvia Pinel préconise la création d’un budget de la zone euro et d’un poste de ministre des Finances européen, ainsi que la fusion des compétences du président de la Commission et du Conseil au profit du premier. Le PRG prône aussi une plus grande transparence de l’Eurogroupe, qui devrait rendre des comptes au Parlement européen.
Quant à l’ancien député européen Modem, Jean-Luc Bennahmias, il soutient le triplement du budget de l’UE et la mise en place des transferts de richesses entre les pays de la zone euro pour assurer sa stabilité. Il propose aussi un « noyau dur » d’États au niveau de développement économique similaire et qui harmoniseraient leur fiscalité, leur smic et les minimas sociaux.