Enfin ! Après une longue période sur le banc de touche, les Verts vont entrer dans la cour des grands.
Voilà des années que la cinquième formation du Parlement européen (52 élus, à égalité avec l’extrême gauche) cherche à se présenter comme une alternative pro-européenne compétente.
Durant ces dernières mandatures, ses membres entretenaient une relation ambiguë avec la « grande coalition », cette alliance composée des Socialistes & Démocrates (S&D), des conservateurs du Parti populaire européen (PPE) et des centristes…
Un pied dans la Commission européenne ?
Au-delà de la coalition parlementaire, les Verts se verraient bien récupérer un ou deux postes de commissaire européen. Problème : cela ne dépend pas du résultat des élections au Parlement, mais plutôt des choix que feront les gouvernements (revoir notre infographie sur le renouvellement des postes).
Les écologistes sont au pouvoir en Suède et au Luxembourg. Mais ces deux gouvernements auraient déjà décidé de laisser leur poste à un autre parti de la coalition – pour le grand-duché, ce serait Nicolas Schmitt, candidat aux élections européennes pour le Parti socialiste.
Restent deux pays qui vont organiser des élections d’ici à la fin mai et dans lesquels les Verts ont une chance de l’emporter : la Finlande et la Belgique. Au plat pays les écologistes ont réalisé une percée à l’automne, lors des élections municipales.