Les prémices des tensions actuelles remontent au mois de juillet. A l’époque, la police kosovare avait lancé une opération dans le but de prendre le contrôle de deux postes frontières dans le Nord du Kosovo. Cette zone, à majorité serbe, refuse toujours de se soumettre à l’autorité du gouvernement de Pristina qu’elle ne reconnait pas.
Après quelques jours de face à face, le calme avait été rétabli par les troupes de l’Otan stationnées dans le pays (KFOR, 6250 hommes).