La décision prise par le gouvernement hongrois de suspendre le règlement de Dublin sur les demandeurs d’asile sans en prévenir ni le Conseil ni la Commission a jeté un froid.
A fortiori
à la veille d'un sommet européen dont une partie de la discussion sera précisément consacrée aux migrations et alors que le
chaos
est dénoncé par des ONG aux frontières de l'UE.
La Commission a réagi tout de suite demandant à la Hongrie de « s’expliquer » sur cette…
Un mécanisme volontaire « assisté » ou « coordonné »
Les Chefs d'Etats et de gouvernement ne devraient donner aucune indication sur la nature du mécanisme de solidarité qu'ils souhaitent mettre en oeuvre laissant le champ libre aux ministres des Affaires intérieures lors du coreper du 28 juillet. Mais les jeux seraient déjà fait, indique l'entourage du président Tusk. « Les ministres ont tranché en juin pour dire qu’il ne peut pas y avoir de mécanisme obligatoire ». Treize pays seraient favorables à un caractère obligatoire, dont les pays nordiques, l’Italie, la Grèce, la France et l’Allemagne. Or, même pour ses défenseurs, l’idée d’un mécanisme de solidarité volontaire « coordonné » voire « assisté » fait son chemin. « On peut imaginer une sorte de conférence des donateurs. On s'entend sur les chiffres de 40.000, mais on fixe les règles entre Etats membres », indique ainsi une source diplomatique. Objectif : faire en sorte que ce système ne puisse pas devenir permanent à terme.