De la fermeté vis-à-vis du Royaume-Uni. Telle est la tonalité qui est ressortie de la première conférence de presse de l’homme en charge du Brexit pour la Commission européenne, mardi 6 décembre.
18 mois maximum
Michel Barnier a ainsi répété qu’il n’était pas question qu’un futur pays tiers ait les mêmes droits ou avantages qu’un membre de l’UE et que sans liberté de circulation des personnes, pas de liberté de circulation des marchandises. Des propos qui peuvent sembler d'une grande…
Vous avez dit Brexit sec?
Ce n’est pas ce que nous souhaitons, mais « l’idée d’une sortie sèche » du Royaume-Uni de l’UE « n’est pas du tout impossible », explique une source française. Autrement dit, le fait que les deux parties ne réussissent pas à se mettre d’accord sur le mandat de sortie dans les 18 mois n’est pas « exclu ».
Pour l’anecdote, lors de la rencontre en novembre à Berlin entre la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie et Barack Obama, à l’occasion de la visite d’adieu du Président américain, un échange tranchant a eu lieu entre Angela Merkel et la Première ministre britannique, raconte cette même source. Theresa May a posé la question d’un accord sur la libre circulation des personnes lors du Conseil européen de décembre, c’est-à-dire avant l’activation de l’article 50. En général, les échanges ont lieu en anglais. La chancelière a demandé l’aide d’un traducteur, pour répondre précisément en allemand… « Nein. »