Les professionnels des affaires publiques brossent un tableau unanimement laudatif. Selon eux, la discipline de travail des équipes d'Emmanuel Macron, lorsqu'il était ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique (août 2014-août 2016), était une "méthode d'ouverture" aux parties prenantes.
La loi Macron et les travaux sur la loi Macron 2 (ou "Noé"), qui n'a jamais vu le jour, ont été l'occasion pour les lobbyistes d'éprouver la collaboration avec les conseillers du ministre de l'Économie, dont certains sont depuis à…
Des lobbyistes dans les cabinets ministériels
Un certain nombre d’anciens lobbyistes sont aujourd’hui membres des cabinets ministériels du gouvernement Philippe. C’est le cas d’Agnès Bourolleau, qui était déléguée générale de Vin & Société et qui occupe le poste de conseillère agriculture à l’Élysée, ou encore de Layla Rahhou, chef de cabinet du secrétaire d’État au Numérique après avoir été directrice générale du cabinet d’affaires publiques Rivington.
Certains lobbyistes interrogés par Contexte redoutent que ces conseillers soient « plus royalistes que le roi » en se sentant « plus regardés ». « Les gens en face connaîtront les méthodes », admet l’un. « Cela montre rétrospectivement que les responsables des affaires publiques étaient connus et appréciés des équipes », souligne un autre.