Au téléphone, à peine quelques heures après l’annonce du résultat des élections néerlandaises, Jean-Paul Garraud ne cache pas sa joie. Pour l’eurodéputé français, président de la délégation Rassemblement national (RN) au Parlement européen, l’annonce de la victoire de Geert Wilders est une nouvelle enthousiasmante.
« La ligne de force est clairement établie. Il y a une poussée [des mouvements de droite dure] dans tous les pays d’Europe », explique-t-il à Contexte.
Il n’est pas le seul, au sein de la…
Le fait que les négociations gouvernementales durent n’effraie pas les institutions européennes. Cette expérience est courante, comme le montrent la Pologne et avant elle l’Espagne. Le gouvernement sortant du socialiste Pédro Sánchez a brillamment mené la présidence espagnole du Conseil de l’UE, obtenant plusieurs succès notables, pendant que la droite et l’extrême droite cherchaient sans succès des partenaires pour reprendre le pouvoir sur la scène nationale.
En affaires courantes pendant la crise financière en 2011, le gouvernement belge dirigé par Yves Leterme, avec Didier Reynders aux Finances, a émis un grand emprunt pour calmer les marchés financiers, affolés par l’écart du « spread » belge.
Enfin, la France a récemment mené une présidence très réussie du Conseil de l’UE de janvier à juin 2022, alors que des élections présidentielles se tenaient au printemps de la même année.