L'arrivée des députés au lendemain des législatives de juin et la session de juillet ont été particulièrement mouvementées. La configuration de l'Assemblée a été complètement bouleversée avec l'élection massive de nouveaux venus et une majorité absolue confortable pour le chef de l'État. Même si le renouvellement est fort, certains leaders d'expérience ont su se frayer un chemin jusqu'au Palais-Bourbon, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.
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Un groupe majoritaire à…
Ils seront incontournables pendant la XVe législature
Premier texte marquant du quinquennat, la loi de confiance a fait émerger quelques têtes parmi les rangs des 429 nouveaux venus à l’Assemblée nationale.
Dans la majorité, Sacha Houlié et Cendra Motin se sont fait remarquer pour leurs présidences de séance fermes. Laetitia Avia, Paula Forteza et Naïma Moutchou font aussi partie des rares personnalités LRM à avoir émergé (relativement) dans les débats.
Du côté du Modem, Erwan Balanant et Laurence Vichnievsky ont pris la parole, tout comme Philippe Latombe.
À droite, les jeunes Fabien Di Filippo et Pierre-Henri Dumont étaient de presque toutes les séances.
Le Front national était quasiment inexistant tout au long des débats, seule son alliée Emmanuelle Ménard a défendu de temps en temps des amendements.
C’est néanmoins La France insoumise qui a remporté la palme de l’opposition la plus active. Danièle Obono, Ugo Bernalicis et Bastien Lachaud – et parfois même François Ruffin – se sont succédé pour défendre pied à pied tous les amendements de leur groupe, dont un certain nombre placés en fin de texte et traitant de sujets très éloignés de la loi de moralisation.