« Tout a changé depuis le sommet de Vilnius », fin novembre 2013, a admis Donald Tusk. Mais « rien en ce qui concerne nos intentions » dans les pays du Partenariat oriental, a aussitôt ajouté le président du Conseil européen lors de la conférence de presse du 22 mai clôturant le quatrième sommet consacré à ce volet de la Politique européenne de voisinage. Et le Polonais de se dire « satisfait » du résultat, « en dépit » de…
Des fonds débloqués
Si le Sommet de Riga a réaffirmé que le Partenariat oriental n’était « dirigé contre personne » (pas même la Russie), les Vingt-huit ont tenu, malgré des divergences internes, à « reconfirmer la très haute importance qu’ils accordent » à cette initiative. Et, dans une volonté manifeste de joindre l’acte à la parole, des fonds supplémentaires ont été débloqués dans ce cadre : un accord portant une aide financière de 1,8 milliard d’euros a été signé le 25 mai entre Kiev et la Commission. Et, en collaboration avec la BEI et la BERD, un nouveau programme sera lancé pour « débloquer d’importants nouveaux moyens » aux PME des pays partenaires «les plus engagés dans les réformes».