Les négociations sur l’allongement du fonds Juncker pour les investissements stratégiques (FEIS) jusqu’en 2020 avancent : les représentants des États (Coreper) ont adopté le texte de compromis de la présidence slovaque de l’UE le 30 novembre. Le texte que Contexte s’est procuré (voir ci-dessous) doit être adopté en Conseil des ministres de l’Économie et des Finances le 6 décembre.
Les modifications effectuées par les États visent à rendre cet outil plus accessible aux régions bénéficiant de la politique de cohésion…
Le fonds Juncker 2, c’est quoi ?
La révision du Fonds européen pour les investissements stratégiques prévoit un allongement du fonds de 2017 à 2020, assorti d’une augmentation de la garantie de l’UE de 16 milliards d’euros à 26 milliards, et de celle de la Banque européenne d’investissement de 5 milliards d’euros à 7,5 milliards. Amenant à 500 milliards d’euros contre 315 le montant total des investissements visés. L’objectif est de pallier les défauts de la première version : permettre une couverture sectorielle et géographique plus large, notamment. L’accent est mis sur l’accès de cet outil financier aux régions de la cohésion, notamment par le biais d’une plateforme de conseil en investissement (EIAH), sorte de guichet unique pour les porteurs de projets qui constitue un second pilier du plan Juncker. Relire notre article sur la proposition de la Commission européenne.