Au fil des ans, Valdis Dombrovskis est devenu incontournable à Bruxelles. Pourtant, cet homme politique letton, ancien Premier ministre de son pays et commissaire européen depuis 2014, est plutôt du genre discret. Très discret. Au risque d’être considéré comme « effacé » et même « technocratique », disent ceux qui ne l’apprécient pas.
Malgré ces caractéristiques, ou peut-être grâce à elles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, confrontée à une crise politique après la démission contrainte…
L'enjeu du verdissement
L’un des dossiers clés qui attend le nouveau commissaire au Commerce est le grand examen de la politique commerciale de l’Union européenne. Il doit être présenté au début de l’année 2021, dans une communication posant les grandes orientations pour les prochaines années.
« Les députés vont insister auprès de Valdis Dombrovskis pour savoir quelle est sa vision du verdissement de la politique commerciale », explique Bernd Lange. Car les enjeux écologiques figureront au centre de la réflexion autour des accords de libre-échange, comme le montrent les demandes de renégociation de l’accord avec le Mercosur, qui émanent de la France et s’imposent peu à peu en Allemagne.
« Il devient difficile pour la commission d’expliquer pourquoi les violations des engagements environnementaux dans ces accords de libre-échange ne sont pas sanctionnées », ajoute Alan Hervé.