Jusqu’ici, le débat semblait surtout cantonné au sérail des juristes, des experts, de quelques journalistes, voire des tenants de l'euroscepticisme. Ceux qui scrutent les rouages des institutions européennes, des évolutions données par les traités successifs et des traits persistants de ce « déficit démocratique », presque consubstantiel à la construction chancelante de l'UE.
De loin, les citoyens entendaient cette complainte sans vraiment pouvoir poser d'actes concrets sur cette formule abstraite. Deux ans de crise de la zone euro ont suffi…