La plateforme Refit, c'est avant tout une promesse. Celle d' « apporter aux citoyens ce qu'ils attendent de la Commission, la révision et l'amélioration des règles de l'Union européenne », comme l'affirmait Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, le 29 janvier 2016, lors de l'inauguration de la plateforme.
Mais, à en croire le Bureau européen des consommateurs (Beuc), cette promesse est restée lettre morte. Pour Ursula Pachl, directrice générale adjointe du Beuc, partie prenante du projet Refit, « la…
Refit en quelques lignes
Après bientôt trois ans de fonctionnement, la plateforme Refit, composée d’un groupe de parties prenantes – ONG, syndicats et entreprises – et d’un groupe d’États membres, a passé au tamis plus de 700 suggestions de simplification de la législation. Celles-ci ont été apportées par les membres de la plateforme ou par des groupes ou individus externes via l’interface « Lighten the load » (alléger la charge, en français). En bout de course, ce sont 83 « opinions » qui ont été exprimées par la plateforme sur des thèmes aussi variés que l’agriculture, l’environnement, l’emploi, les taxes, la santé ou les produits chimiques.