Traité plastiques : les chiffres à avoir en tête avant le départ pour la Corée du Sud

Les négociations patinent à Busan. La réduction de la production de plastiques primaires, défendue par une majorité de pays pour endiguer la pollution plastique, est fermement rejetée par une minorité. Mené par l’Arabie saoudite et la Russie, ce groupe brandit la menace du veto, montrant les limites du sacro-saint consensus du multilatéralisme environnemental.

Les négociations sur le traité plastiques se poursuivent depuis le 25 novembre au sein de quatre groupes de travail. Le retour en plénière, ce 27 novembre, doit permettre de faire l’état des lieux et constater si des pistes d’accord se dessinent. Ou pas.

La pollution plastique constitue une menace pour la santé humaine, aux conséquences inconnues à long terme pour l’organisme et la société. C’est le bilan des connaissances scientifiques qu’a synthétisées Philippe Bolo, à l’issue de l’audition de plusieurs experts du sujet. Membre d’une coalition interparlementaire contre la pollution plastique, le député MoDem espère faire de son impact sanitaire un axe de négociation lors de la réunion qui s’ouvre ce 25 novembre à Busan (Corée du Sud), censée aboutir à l’adoption d’un traité international contre la pollution plastique. Philippe Bolo revient pour Contexte sur les grandes lignes de son rapport.

Après deux années de négociations, quelque 175 pays ont rendez-vous le 25 novembre en Corée du Sud pour tenter de parvenir à un accord sur un traité pour mettre fin à la pollution plastique. Les obstacles sont nombreux et le temps, limité. En cas d’échec, les négociations risquent de s’enliser.

Après Cali, après Bakou, faut-il se rendre à Busan ? À une semaine du lancement des négociations sur le traité plastiques, Contexte dresse les pour et les contre de ce voyage au pays du Matin calme. Allez-vous embarquer ?