Les mots ont leur importance, leur ordre aussi : la politique numérique du futur gouvernement Merz sera axée sur « la souveraineté, l’innovation et le progrès social », amorce le chapitre consacré du contrat de coalition agréé entre les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et les sociaux-démocrates (SPD) ce 9 avril. Près de 150 pages dans l’air du temps européen, tournées vers la montée en puissance industrielle et technologique et la simplification réglementaire.
Souveraineté coûte que coûte
Dans le détail, le programme s’engage…
Nouveaux visages
L’annexe du programme de coalition détaille la répartition des maroquins ministériels entre les partis. Le ministère de l’Économie doit ainsi revenir à la CDU de Friedrich Merz, tout comme le nouveau ministère de la Numérisation et de la Modernisation de l’État. Leurs alliés bavarois de la CSU hériteraient quant à eux du ministère de la Recherche, de la Technologie et de l’Espace. Les sociaux-démocrates obtiendraient pour leur part deux ministères stratégiques : celui des Finances, et celui de la Justice et de la Protection des consommateurs.Le gouvernement, dont la composition exacte n’est pas encore établie, doit entrer en fonctions dans les prochaines semaines.